Redécouverte du Viaduc et gare de MONTS – 19 novembre 2017

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« Si la gare et le viaduc de Monts m’étaient contés… »

Ce dimanche 19 novembre une trentaine de personnes se sont retrouvées gare de Monts pour découvrir ou redécouvrir l’histoire du viaduc.

L’historique débute autour de la gare qui, à l’époque comme aujourd’hui, reste un lieu primordial pour désenclaver la commune et permettre à ses habitants de rejoindre Tours.

Construite en 1850, elle fut même récompensée par un premier prix des Brunel Awards aux Etats-Unis (en 1993) pour la qualité de ses aménagements :garage à vélos, billeterie automatique…

Quelques rappels d’histoire :De 1829 à 2017 le réseau ferré a été multiplié par dix, passant de 3010 kms de voies ferrées à 30000.La durée des trajets s’ est réduite de 8 jours par la route à 8h en train en 1850 puis 2h actuellement pour un trajet Paris Bordeaux.

Avant le transport se faisait en charrettes ou bateaux puis peu à peu l’usage du train se démocratise d’abord pour le transport d’animaux puis de marchandises et enfin d’usagers. 1857 création de la 1ère ligne, début 1870 inauguration du train à vapeur. 1937 création de la SNCF ; Le train se démocratise et permet de relier par la suite Paris à Orléans ou Paris à Nantes ou Biarritz pour permettre d’aller au bord de la mer. A Monts, deux hôtels permettaient d’accueillir les voyageurs :l’ Hôtel de la Gare et l’Hôtel du Chemin de Fer (l’actuel Carrousel des Saveurs).

Le tracé de la ligne de chemin de fer qui traverse Monts est le même depuis 160 ans son électrification a eu lieu en 1930.

La vitesse sur ce tronçon était à l’époque de 50 kms/h ; elle est actuellement de 220 kms/h.

Et maintenant quelques précisions sur le Viaduc ;c’était le plus long à l’époque (750m et 59 arches et 60 piles d’une 20aine de mètres de hauteur).

Les matériaux venaient des environs :le sable du quartier d’Epiray, les pierres d’Athay ou Chauvigny, la chaux du Breuil ou de Candé (sauf certaines pierres venues du massif central pour réaliser l’étanchéité).

En tout 34000 m3 de matériaux pour un coût total de 200 millions de francs furent nécessaires à la construction du viaduc dont le chantier dura de 1846 à 1849.

Mr De la Morandière , ingénieur polytechnicien ,assura le suivi du chantier qui employa 400 terrassiers et 50 maçons ouvriers logés chez l’habitant ou dans les granges environnantes ;ils subissaient des conditions de travail difficiles et précaires (le transport des matériaux se faisait uniquement en charrette ou en wagonnet depuis la Liodière) pour un salaire dérisoire(1 à 2 francs par jour).

Cet ouvrage a résisté à la 2de guerre mondiale malgré une torpille qui fit un trou dans la 30ème pile du pont ce qui n’empêcha pas les trains de continuer à circuler.

La visite s’est achevée par un verre de l’amitié accompagné de quelques douceurs locales.

« Si les patrimoines m’étaient contés » tel 0247730376/0698313288 site : patrimoine-a-conter.fr

 

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