Si l’abbaye de Cormery m’était contée – 17 février 2018

 

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Si l’abbaye de Cormery m’était contée…

 

C’est devant l’abbaye de Cormery que les 35 participants à la visite organisée par l’association montoise « Si Les Patrimoines M’étaient Contés » ont été accueillis par leur guide Mr Maxime Marco, membre du groupe de bénévoles « Les amis d’Alcuin et de l’abbaye de Cormery ».

Un passage dans une première salle rassemblant d’intéressantes archives comme des photos, des documents d’origine, des maquettes de l’abbaye telle qu’elle a existé du temps de sa pleine activité, au 13 ème  siècle, a permis une première approche.

Ensuite, rassemblés autour de notre guide dynamique et tout aussi intéressant que sympathique, nous avons fait un peu d’histoire. Quelques dates jalonnent la construction de ce trésor d’architecture.

791 : fondation d’un petit prieuré de l’abbaye de Saint-Martin de Tours; ce lieu va permettre aux moines de se retirer pour réfléchir et prier dans l’une des trois plus importantes abbayes royales avec celles de Reims et de Saint Denis ; 800 : Alcuin d’York, érudit de l’époque,  y introduit, de façon pérenne,  20 moines bénédictins venus du Languedoc ; jusqu’à l’an 1000 cette abbaye bénédictine déploie son activité et se développe.

Puis une série d’événements crée des destructions partielles suivies de reconstructions.

853 : invasion des Normands ; 14ème-15ème siècles : guerre de 100 ans ; fin du 15ème siècle : guerres de religion ; 1791 : révolution française qui entraînera le « dépeçage » pierre par pierre de l’abbaye, le sacrifice de 3 moines qui seront brûlés sur la place publique et la fuite de tous les autres.

Une fois le cadre historique  fixé, s’ensuit une visite détaillée des différentes parties de l’abbaye dont voici quelques exemples. La porterie ou hall d’entrée accueillait les demandeurs d’asile. Le réfectoire à 2 nefs impressionne aujourd’hui par son style gothique. Les anciens dortoirs des moines sont situés sous des toits en entonnoir supportés par une charpente très travaillée et même signée par les charpentiers de l’époque ; on imagine en pénétrant dans ces lieux que le confort n’était pas au rendez-vous. A l’extérieur, la tour Saint-Paul, dont la plus grosse cloche pesant 1850 kg a été transférée dans la cathédrale de Tours, offre une vue sur toute la campagne environnante pour qui veut et peut entreprendre l’ascension de ses 100 marches.  Dans les différentes parties visitées, plusieurs « culs de lampe » représentant par exemple des visages de moines, une bête endiablée, le blason de Saint Jean, et même le visage de Charlemagne sont particulièrement bien conservés.  La chapelle de la Vierge, édifiée dans un style renaissance avec ses belles clés de voûtes fut l’ultime étape de cette visite.

C’est dans le jardin attenant à l’abbaye que s’est conclu cet après-midi passionnant. Les différents participants, dont certains originaires de Cormery et déjà connaisseurs des lieux ont échangé leurs impressions, leurs émotions, leurs connaissances autour d’un verre de l’amitié. Ils ont dégusté « local » avec de la bière de la brasserie de l’Aurore (fabriquée à Cormery), du Vouvray, des jus de fruits et, bien sûr,  des macarons de Cormery.

Merci aux organisateurs de cette sortie, membres de l’association « Si Les Patrimoines M’étaient Contés », ils ont perpétué, les habitudes associatives en créant les conditions d’une visite aussi conviviale qu’instructive.

 

CONTACT : patrimoinesaconter@gmail.com   tel : 06.98.31.32.88 ou 02.47.73.03.76

Site : patrimoine-a-conter.fr

 

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