La météo froide et pluvieuse de ce dimanche 27 septembre n’a pas réussi à faire annuler la sortie organisée par l’association Si les Patrimoines m’étaient contés. Grâce aux commentaires professionnels de Daniel MOREAU, ancien responsable du jardin botanique de Tours, la vingtaine de personnes présentes a découvert l’arbre aux quarante écus, planté en 1840, dont le tronc fait 7 mètres de circonférence. « Cet arbre est la seule espèce qui a résisté à la radioactivité de la bombe Hiroshima », commente le guide.

Le groupe a aussi admiré le séquoia centenaire, face à l’orangerie, dont l’écorce épaisse le protège des hivers glaciaux et des étés caniculaires. Puis , le cèdre du Liban, à la circonférence de plus de 9 mètres. « Celui-ci n’est pas très haut, car il a dû être accidenté par un orage ou une tempête », explique l’expert. D’autres arbres ont fait l’honneur de cette visite de deux heures, comme les platanes de la grande allée, les marronniers « dont les marrons ne se mangent pas » et les magnifiques tilleuls dorés.

Daniel MOREAU a enfin présenté les arbres têtards, ou trognes, arbres dont la forme caractéristique résulte d’un mode d’exploitation ancestral, consistant en des tailles périodiques.  Eléments emblématiques des paysages, ces arbres patrimoniaux, menacés de disparition, ont pourtant des fonctions écologiques. Il s abritent une faune spécifique et sont un refuge pour les oiseaux. Au cours de cette visite, les participants ont aussi appris que le frelon européen n’attaque pas, « on peut vivre avec dans son jardin », contrairement au frelon asiatique qui est agressif. « Ne le regardez pas dans les yeux  » lance Daniel MOREAU avec sérieux, « si non, il va vous attaquer sur le front ».

Cette visite fût ponctuée par le verre de l’amitié  dans le total respect des règles sanitaires en vigueur.